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Restauration du bois de Mont Genêt

Le camp militaire abrite un bois de 60 hectares : le bois du Mont Genêt.

Il est principalement composé de chêne et de charme. La régénération naturelle y est assez faible, les ronciers et les invasives s’y développent. Parallèlement, la tranquillité pour la reproduction de la faune sauvage n’est pas suffisamment assurée du fait de manœuvre militaire. 

 

Une gestion forestière adaptée sera ainsi mise en place afin de favoriser les arbres à cavités pour les chauve-souris et les vieux arbres pour les rapaces. Car, ce bois présente quelques rares arbres favorables à l’accueil de rapaces menacés tels que le faucon kobez (Falco vespertinus), la brondée apivore (Pernis apivorus), le milan noir (Milvus migrans), le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus). 

Une régulation de la circulation en période de reproduction sera à mettre en place.

Des travaux ponctuels de lutte contre les espèces exotiques envahissantes (arrachage, bûcheronnage) seront mis en œuvre. En parallèle, des zones seront volontairement laissées en libre évolution. La création de ces îlots de sénescence permettra de laisser vieillir, mourir et se décomposer les arbres, pour favoriser la diversité biologique. Le maintien d’arbres dominants et des coupes d’éclaircie seront réalisés. De façon complémentaire, et pour garantir la nidification du faucon kobez (Falco vespertinus) et d’autres rapaces d’intérêt communautaire, deux nichoirs-mâts équipés de caméras seront installés au-dessus de la canopée aux deux extrémités du boisement.